mercredi 5 septembre 2012

FAUSSES PISTES

Le roi de l'île de Crète, Minos, fit construire par son architecte Dédale un labyrinthe où il comptait cacher le Minotaure, fils des amours de sa femme Pasiphae et... d'un taureau.
Dédale avait d'ailleurs bien intérêt à obtempérer, comme il était à l'origine de ce chaos : la reine, n'arrivant pas à s'accoupler avec le grand taureau blanc, avait exigé de l'architecte qu'il construise une vache en bois pour leurrer l'animal, et l'architecte s'était exécuté... Une autre version veut que la bête ait été lâchée par Poséidon, en guise de vengeance contre Minos pour une ancienne offense.
La version ici présentée sera encore différente !

Notre histoire commence quand, au XXI siècle, un archéologue monte une expédition pour explorer le tombeau de Dédale et en démontrer ainsi l'existence. Sauf que les membres de l'expédition se rendent compte sur place que l'entretien d'embauche était... comment dire... un peu faussée. C'est dans le Labyrinthe même qu'ils se retrouvent. Les lieux sont tellement vastes que même le contact auditif est difficile. L'enchevêtrement de couloirs - si étendus qu'une seule génération n'a pas pu les construire toute seule - est compliqué par l'exploitation - intégrée à la structure - de parois naturelles rocheuses.
Sans eau ni vivres, l'équipe se retrouve coincée, non préparée.



Ça se présente mal, puisque de tous les temps seulement 2 personnes sortirent vivantes du fameux labyrinthe : le constructeur Dédale, grâce à des ailes de plumes et cire (son fils Icare étant décédé pour s'être approché trop du soleil) et Thésée, grâce au fil donné par Ariane, fille de Minos. D'autres ont dû s'y essayer avec moins de résultats, comme semblent le témoigner les cadavres qui jonchent le sol.

Quelqu'un (quelque chose ?) rôde encore sur place. Les personnages commencent à tomber comme des mouches, jusqu'à la révélation finale sur leur véritable identité, inattendue...



LABYRINTHE est à l'honneur dans Planète, le magazine gratuit d'information sur les dernières sorties DELCOURT. Il y a un mot très élogieux de David Chauvel, directeur de la collection EVASION, sur notre dessinateur Stefano Palumbo.
Le scénariste Mathieu Gabella sera présent au festival Delcourt-Soleil à Bercy du 21 au 23 septembre. 


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